23.09.2018

L’Equinoxe d’Automne: La dépouille du vieil homme et la Naissance du dieu

Pallas est la fille de Zeus et d’une Océanide : Métis.

Zeus avala Métis et après un certain temps, Il fût pris de violents maux de tête.

« Pallas, Athéna, est née du crâne de son père… »

La naissance fut difficile, ainsi Zeus (Jupiter) eu recours à l’aide d’Héphaïstos, qui lui fendit le crâne, et libéra Pallas, munie de sa lance et casquée, bondissante dans un cri de guerre… »

La sagesse prend naissance en effet d’abord dans la tête (Bélier), elle est le fruit de l’union de la tête et du cœur (Balance). L’union de la verticalité et de l’horizontalité, l’esprit et la matière.

Métis, l’Océanide, est symbole de la  « Mère Universelle » (Taureau), « l’Espace Infini », qui représente le plan de l’Amour.

L’humanité a émergé de l’amour de Dieu (Vénus).

Pour que Pallas puisse naître, Vulcain dût ouvrir le crâne de Zeus.

Kiron, la blessure, a été découvert en Taureau, dont Vulcain est le régent ésotérique et hiérarchique.

Héphaïstos (Vulcain), est un aspect de Kiron. De même la Lune, la source de la douleur, et voile de Vulcain. Elle est le régent ésotérique de la Vierge, Kanya, la jeune fille pure.

Pallas est vierge, c’est-à-dire conçue sans karma contaminé.

La Vierge est l’équerre, la matière et permet la naissance du Fils (Mercure), le Taureau, le compas, l’Esprit.

Le Taureau est en trigone avec la Vierge. Taureau « la Mère universelle », s’accomplit dans la Vierge « la Mère du Verbe ». La Vierge contient la Balance, l’équilibre.

 

Kiron, c’est la blessure à partir de laquelle la guérison va avoir lieu, une fois accueillie, la blessure ontologique devient la guérison.

Kiron est le lieu d’émergence de la sagesse.

La blessure est celle du désir (Taureau). Une fois que celui-ci est reconnu comme « sans fin », insatiable, impossible à combler, alors commence le chemin vers la guérison, par la réorientation du désir.

C’est une blessure qui ne peut faire appel à la seule raison intellectuelle, au « mental raisonneur ».

Pour guérir elle doit s’en remettre à la « Raison Pure », Mercure, le médiateur.

Et la sagesse résulte de la guérison.

« La sagesse n’est autre que la connaissance acquise par l’expérience et mise en œuvre par l’amour ».

 

« De l’irréel au réel »

Mercure est aussi le régent hiérarchique du Scorpion.  C’est en faisant face à notre blessure que la rédemption s’opère, par la sacralisation de notre corps éthérique.

En fait l’équerre est Vulcain qui transforme la Vierge en Taureau, Isis en Hathor, par le mental décapité…

 

Mercure, est le maître ésotérique du Bélier et en cela, il pourvoit à l’installation du printemps dans nos vies, le printemps des dieux. Ces semences nouvelles sont semées dès lors que la pensée est réorientée : elles révèlent le conflit intérieur latent.

Le Bélier est l’Orient mystique, le Plan. Mercure, son régent ésotérique est le médiateur, il oriente l’énergie (Mars) afin qu’elle se mette au service de l’Esprit (Uranus).

Le Bélier dit : « Seigneur, qu’il en soit fait selon ta Volonté ».

Alors, la Semence se déploie dans un nouveau point d’équilibre en manifestation, la Balance. Il s’agit à présent d’incarner ce qui a été semé …

 

Pallas Athéna, « déesse de la Sagesse et de la guerre », est la sagesse qui mène à la victoire contre l’adversité…

L’adversaire, le « non-soi » ne peut être rencontré par le mental inférieur seul, « le mental qui raisonne », car le « non-soi » est le mental !

… Alors, c’est Pallas, appelée « la protectrice des guerriers » qui permet cette rencontre.

La Sagesse est en effet ce mariage entre la tête et le cœur, et c’est tout le sens du processus d’équilibre des polarités opéré en Balance.

Pallas est celle qui permet à Persée, le héros (Bélier), de triompher de Méduse. Elle lui confie sa protection, et son avisé conseil : celui-ci ne devra pas regarder Méduse (Lilith) dans les yeux, sans quoi il serait pétrifié.

Alors, pour vaincre « l’adversaire », il devra regarder son reflet dans le bouclier.

C’est l’identification au non-soi qui castre le Soi, et empêche toute création.

C’est grâce à la reconnaissance et à l’amour de ce « non-soi », que le Soi se révèle.

Lilith, le « non-soi » est rencontré dans l’autre, les situations extérieures, la vie, en tant que reflet, témoin de l’inconscient.

Cette rencontre a lieu dans les Gémeaux…

« Je reconnais mon autre soi, et dans l’effacement de ce soi, je croîs et je luis ». Alors seulement, le processus d’équilibre peut s’engager.

Ainsi, « Les Gémeaux se meuvent vers la Balance, et la Balance relie les deux dans les Gémeaux». Le mariage des polarités masculine et féminine est le prélude à la création, une fois ces polarités dépouillées de leur identification.

Le signe de la Balance marque le grand miracle de tout le processus d’objectivité sortant de la subjectivité.

Il contient toutes les propriétés des douze signes du zodiaque,  tout comme le Bélier.

La Balance est la « Pleine Lune », la Hiérogamie et le Bélier est la «Nouvelle Lune ». Ensemble, ils constituent l’axe des équinoxes ou la naissance de l’Homme du Plan Mental.

L’équinoxe désigne le moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit, cet état ou les 2 sont en équilibre. La Balance, par son régent ésotérique Uranus est reliée au Verseau, indiquant l’accomplissement de l’être libéré des pôles inférieurs et l’apparition du Serviteur du monde.

« Lorsque le spiritualiste a fini de tracer le chemin qui va de la Balance jusqu’au Bélier en direction inverse, il a achevé le voyage dans les six autres signes. A ce moment-là, la Balance est élevée et absorbée dans la Bélier, le pôle inférieur en lui est anéanti et il a un seul pôle dans sa tête avec le centre divin de l’univers, comme deuxième pôle. La localisation de ce centre divin est déterminé par le chemin du Soleil, là encore, le pôle unique de l’homme devient un avec son pôle supérieur, le centre divin. C’est l’aboutissement de tout le processus. C’est le mariage de l’agneau avec la fiancée, la Balance»[1].

L’équilibre des deux bras de la Balance n’est rien d’autre que la fusion au centre des deux forces opposées. En définitive la disparition des plateaux (le mental).

La Balance, l’équinoxe, dont le maître est Vénus, est lié au Taureau. Le maître ésotérique du Taureau, Vulcain, façonne la forme. Le polissage de la Lune (voile de Vulcain, maître ésotérique de la Vierge) mène à l’expression parfaite du plan dans la forme.

La Balance est l’émergence de cette Sagesse, l’expression du Plan. Uranus est le maître Hiérarchique du Bélier : Le Plan s’incarne en Balance, dont il est le maître ésotérique.

 

L’intelligence aimante, le Mariage du cœur et de la tête, Vénus (maître ésotérique des Gémeaux), ne peut s’opérer que par Uranus : l‘Union Libre.

Ce qui est engendré par le Créateur doit être enfanté par la Nature. Eve, Isis et Marie, les trois aspects féminins du Soi-Christ symbolisent la Femme, la Balance. L’homme est le Fils de la Femme !

Ce qui est ensemencé par le Christ doit être accouché par la matière dont la double polarité se trouve présente en l’être humain.

L’émergence de la Sagesse est le résultat de l’équilibre des polarités d’abord.  Ensuite elles disparaissent au moment de l’initiation en Bélier, puisque l’Automne, ésotériquement est le Printemps.

« Dans la tradition hindoue, Shiva Nataraja signifie littéralement : « Seigneur de la Danse ». Le Cosmos entier danse au son du tambour de Shiva.

Tout est « empreint de » ou âme animée par cette pulsation.

Le monde ne peut continuer à évoluer et à changer qu’à la condition que Shiva danse, sans quoi, il retombera dans le vide…

Alors que Shiva est représentatif aux yeux de notre conscience qui témoigne, Shakti est la substance ou la chose du monde.

Alors que Shiva médite, allongé, Shakti tente de le faire bouger et de le faire danser.

A l’instar du yin et du yang, le danseur et la danse ne font qu’un. »

 

« La femme crée l’univers, elle est le corps même de cet univers. »

« La Mère est le réceptacle naturel du Feu, son symbole est la lampe qui jour et nuit éclaire les sanctuaires ; un vase rouge couleur de la Mère et de l’amour, contenant la flamme jaune pâle du Fils, du Feu Solaire. La Mère Suprême allie les vertus aquatiques et les qualités terrestres.

Pure de tout désir, par l’eau, elle soigne, guérit et purifie l’être de terre ; par la terre, elle nourrit l’enfant de son sein.

La Vierge-Mère est le Féminin Sacré dont toutes les âmes sont issues et au cœur duquel elles retourneront lors de l’Assomption quand Marie sera élevée dans les Cieux « La constellation de la Vierge se perd dans le rayonnement du Soleil réintégrant le Scorpion. »

« La Vierge merveilleuse monte, les cheveux dénoués, elle tient dans sa main deux épis de blé ; elle est assise sur un siège et donne le sein à un Garçon, jeune encore ; elle le nourrit et lui donne à manger. »

En tant que constellation Virgo, Elle est la vierge ailée porteuse de la palme et de l’épi, la grande déesse des moissons.

Hermès- Mercure a pour fonction principale d’être le guérisseur de la vue, «  de l’obscurité à la lumière ».

Voir, c’est discerner ! Ainsi Hermès est le conducteur, « passeur » des âmes.

Thot (Mercure) et Anubis (Saturne) participent à la pesée de l’âme, lors du jugement d’Osiris.

L’âme se pèse elle-même chaque jour, lorsqu’elle est confrontée aux choix, car c’est elle qui scelle son propre destin.

Elle se juge, en fonction de ses actions (karma) consignées dans le livre d’Hermès. Ce sont ses actions  qui vont déterminer le jugement d’Osiris (La Balance).

Aucune action n’échappe au jugement d’Osiris, dans l’accomplissement de la Hiérogamie.

La Sagesse émane de l’Esprit et l’intellect du mental.

 

Le centre du zodiaque présente l’axe du pôle et il est le point d’émanation de ses douze énergies. La Balance est cet axe, l’Arbre de Vie en l’homme dont les racines sont en haut et les branches en bas.

«  La colonne vertébrale est aux deux systèmes nerveux (efférent et afférent) ce que la ligne entre les deux équinoxes est au Zodiaque »[1].

Dans le pôle, se trouve le cœur de Mercure qui est le vrai feu, « Buddhi ».

 

Hermès était appelé « trismégiste », le « trois fois grand ». Il possède la grande Vue.

Parfois il est représenté avec 3 têtes, le symbole de la triade spirituelle : Manas, Buddhi et Atma, les 3 aspects du Fils.

Hermès est donc considéré comme le maître des mutations, l’agent du Rayon IV, Rayon d’attribut et du Rayon II, Rayon d’aspect, le « Fils de l’Esprit. Mercure et le Soleil sont semblables. Il incarne tous les éléments Feu, terre, air, et eau, il est la quintessence de l’Esprit, du point de vue de l’Initié.

L’Initié utilise la baguette de Pouvoir (Le Caducée), qui n’est autre qu’Hermès, métaphore de la Sagesse divine ou Théo-Sophie, pour dominer et diriger les éléments animant l’égo.

Mercure est le « Père » des forces indifférenciées de la Nature. Il est la matière première des alchimistes pour la réalisation du Grand Œuvre, Vénus, ce qui fait dire qu’ Hermès-Thot est l’assesseur d’Isis.

Isis, « Celle qui est sur le trône », était le plus souvent représentée en tant que déesse noire, Mère des initiations. En Malkuth, elle est la quintessence, assise sur un trône au centre des quatre éléments.

Hermès est la Pensée Cosmique, l’Esprit Universel sous son aspect Divin et correspond au Dieu Hindoue Brahma. Ses 4 têtes symbolisent les 4 directions de l’espace (Vénus).

Brahma, le créateur à l’origine de toutes manifestations, la Balance (Rayon III, Mental Abstrait), l’espace et le temps. Ces quatre têtes permettent à Brahma de contempler constamment la beauté de sa fille Usha (Vénus) dont il est éperdument amoureux.

Les 4 directions de l’espace, la croix cardinale des Cieux, les 4 saisons marquent les cycles de manifestation « l’objectivité sortant de la subjectivité ».

Les axes solsticiaux et équinoxiaux de la roue zodiacale, se répétant de cycle en cycle (Saturne, le temps, le zodiaque, exalté en Balance), et s’élevant en spirale, la spirale évolutionnaire, qui n’est autre que la « Kundalini -Shakti », l’Esprit -Saint.

 

Dans la Balance sidérale, une demeure lunaire de l’astrologie védique : le Nakshatra « Vishakha », a pour symbole la « Roue du potier ».

« Vi » signifie : « séparer », et « shakha » : « une école », la séparation suggérée est celle du matérialisme.

« Visha » signifie : « entrer » et « Kha » : « le ciel ».

Le potier façonne l’argile… La vie, travaillée par « les mains du destin, menant l’âme à la maturité ».

Les régents de Vishakha sont Agni « Le Feu Sacré », l’Aspiration et Indra, Dieu des Dieux, « La Volonté ».

Vishakha, la Balance, est l’âme consacrée, résolue à manifester le Dessein. « Le Dessein que les Maîtres connaissent et servent ».

La puissance numérique du signe de la Balance est le 4, le 4 sacré pythagoricien. Les quatre pétales du centre racine, le Muladhara, l’Ancrage est la Fondation de l’Homme. « Ceins tes reins, dit le Seigneur à Moïse ».

Les anciennes civilisations savaient que la forme tétraédrique se trouvait dans la structure de base de l’Univers.

Le tétraèdre est la forme géométrique la plus simple qui soit, il faut au moins quatre points pour qu’une chose soit une réalité physique.

Dans l’ancien testament, le tétragramme était utilisé pour représenter une certaine manifestation de Dieu.

Dans la Kabbale, le mysticisme juif, on parle du Nom Divin de Dieu, on ne peut pas dire le Nom, on ne peut pas le dire car c’est une vibration omniprésente : tout est matière, tout est le Mot Sacré.

De même en Egypte, le Dieu Amon, le « Caché » qui ne peut être vu que par Ré, son Fils et sa manifestation physique Ptah (Vulcain). Amon est représenté par le Bélier.

La Balance, le 4, est le résultat de l’Initiation, le 9, le Bélier. Celle-ci est vécue en Capricorne, le 10, fruit de l’addition théosophique : 1+2+3+4= 10

10, la semence, le Yod, le germe Divin, est présent dans le Tétragramme, Jéhovah.

Le 10, c’est aussi « la roue de fortune », le Zodiaque, Saturne.

Jéhovah, c’est Binah, le Saint Esprit. Binah, Saturne est l’Esprit Saint, en tant que révélateur du Plan de Dieu.

Vénus est Esprit Saint, féminin Sacré.

« Il n’y a pas de porte pour entrer dans le royaume de la grande réalité mais il y a des chemins infinis, les chemins, les dharmas, sont comme une spirale sans fin…

Sans commencement, ni fin. »

 

Le signe de la Balance, l’émergence de Saturne, et également de Vénus, a un profond lien avec le Capricorne  « La porte sans porte ».

L’émergence de la sagesse est le pouvoir créateur de l’être humain qui a su marier les polarités en lui. Il peut donc prendre toutes les formes. Ayant dissout en lui les pôles inférieurs, il est devenu le Centre par lequel se meuvent la Vie, le Mouvement et l’Etre.

Saturne « le vieil homme » est le régent hiérarchique de la Balance, maître du 2ème décan de la Balance et exalté en Balance.

Saturne est le fils du Soleil, la Balance est donc l’expression de la Volonté de Dieu inscrite dans le signe du Bélier.

9 et 4,  Bélier/Balance, Yin/Yang.

Le Soleil est exalté en Bélier, Saturne est exalté en Balance. Le Bélier est l’homme dans la femme, la Balance est la femme dans l’homme.

« Au-delà de la forme tétraédrique, la nature présente une pulsion fondamentale vers l’équilibre : Shiva, de même qu’elle présente une pulsion fondamentale vers le changement : Shakti. »

Mercure est le maître de cérémonie par excellence, il préside les noces mystiques des principes masculin et féminin de la Nature, à l’image d’Osiris et d’Isis.

Il ouvre le rituel hiérogamique.

« Car tu ignores sans doute les sept voyages extraordinaires que j’ai accomplis, et comment chacun de ces voyages est à lui seul une chose si prodigieuse, que d’y penser seulement, on reste interdit, et à la limite de toutes les stupéfactions »

Le Livre des Mille et Une nuits, 313ème nuit, Histoire de Sindbad, Le Marin.

Ishtar, Vénus, la reine des étoiles, est l’amante du blé Tammuz, assassiné par Izdubar.

Elle est Celle qui, par amour, descendit chercher son bien-aimé à travers les sept portes de l’Hadès, pour finalement le libérer du sombre séjour des morts, telle l’âme cherchant l’Esprit.

La Mère, notre véritable matrice est celle qui s’est unie à l’Esprit, l’Esprit incarné Mère-Père.

De même le jour de ses noces avec sa bien-aimée Euridice, Orphée « la Lumière de l’amour »,  perdit celle-ci suite à la morsure d’un serpent. Orphée descendit alors, dans le royaume d’Hadès pour reprendre sa bien-aimée.

« Seigneur, comment puis-je T’aimer si je ne peux contempler Ta Forme Lumineuse ? »

« L’accomplissement du Yoga est l’Union d’Elle et de Lui dans le corps du Sadhaka. Cette union est Laya ou dissolution,  l’inverse de Srishti ou l’involution de l’Esprit dans le Mental et la Matière »[2].

Le mantra de la Balance :

« Je choisis la Voie qui conduit entre les 2 grandes lignes de forces. »

 

Références :

Anthéa, Hiérogamie ou l’ultime Mariage de Vénus, Ed. Régulus, à paraître ;

Anthéa, L’éternel Féminin Sacré dans l’ère du Verseau, Ed. Régulus.

Komilla Sutton Astrologie védique,

Les films « Mondes Intérieurs, Mondes Extérieurs »,

et « Samadhi » de Daniel Schmidt.

[1] E.Krishnamacharya, Astrologie Spirituelle, p.140.

[2] A.Avalon, La Puissance du Serpent, Edition Dervy, p. 35

 

[1] Ekkirala Krishnamacharya, Astrologie Spirituelle, p.141

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